26 janvier 2015

Ormen som biter sig i svansen

"Ah, si vous n'avez pas le formulaire A-38, je ne peux rien pour vous." La maison qui rend fous (Les 12 travaux d'Astérix)
Tous droits reservés à Gosciny et Uderzo

Tel le Midgárðsormr se mordant la queue...
Wikipedia.org
Aujourd'hui, place à une expression suédoise peut répandue : Ormen som biter sig i svansen, qui a pour exact équivalent l'expression française,"Le serpent (ormen) qui se mord (biter sig) la queue (svansen)".
Cette expression est imagée dans la mythologie Scandinave par le serpent Midgárðsormr, qui était devenu si long, qu'il a fini par... entourer le monde, et se mordre la queue !...
Bon, pour ceux qui ont fait S, ou qui ne savent pas lire (Ou les deux, comme cela est parfois le cas), qualifier une situation de "Serpent qui se mord la queue", en souligne avant tout le caractère inextricable. 
Toujours pour ceux qui ont fait S, ça tombe bien, moi aussi (Et puisqu'on est aux heures des aveux, je sais aussi lire), on peut schématiser le phénomène selon un modèle suivant ces deux conditions :

Pour obtenir B, A est requis. Mais... Pour obtenir A, B est requis. 


Hé bien maintenant, remplacez A par "personnummer", le fameux numéro personnel d'identité suédois, sans lequel il est à peu près impossible de vivre en Suède, puisqu'il vous sera demandé lors de l'ouverture de votre compte bancaire, par votre nouvel employeur, par votre université, pour obtenir un abonnement téléphonique, louer un appartement, vous rendre chez le docteur ... Bref, pour travailler, étudier et... Vivre.
Puis, remplacez B par... Travailler, étudier et... vivre. 
Jusque là, tout est clair : "Pour travailler, étudier et... vivre en Suède, il faut un personnummer".
Bon. Mais vient ensuite la deuxième partie, "Pour obtenir A, B est requis.". Et donc, "Pour obtenir un personnummer, il faut travailler ou/et étudier et (bien sûr) vivre en Suède".

Bref vous suivez jusque-là ? Hé bien maintenant,  vous savez avec quel cercle vicieux je suis aux prises en ce moment, m'empêchant entre autre de plancher sur mon article "très" attendu sur les Vikings, par Toutatis !
Il existe bien sûr des moyens de se sortir de ce mauvais pas, qui n'est pas totalement étanche, mais pas si on joue de malchance, et c'est justement mon cas. Alors pour les malchanceux comme moi, qui ne peuvent pas justifier d'une activité en Suède (Études ou travail) pour plus d'un an à partir du jour de demande, à faire auprès la Maison qui rend fou qu'est le Skatteverket (Trésor Public + Sécu = Amour), voici une astuce qui m'a permis de survivre jusque là :
Montez votre micro-entreprise (De traduction, de ménage, de cours de swagitude, peu t'importe !). À son enregistrement, toujours auprès du Skatteverket, vous obtiendrez un matricule appelé "samordningsnummer", à traduire par "personnummer de pacotille que personne en Suède ne connait et qui provoquera la méfiance de vos employeurs personnels". Que nenni ! Ce petit substitut de personnummer vous autorisera à travailler légalement en Suède. Et aussi... Payer vos impôts... Hurray ! 

Bon pour tout le reste, comme par exemple, se faire payer le salaire obtenu grâce audit travail obtenu, il faudra cependant repasser avec le bon formulaire, parce qu'un personnummer de pacotille ne suffit pas forcément, comme je l'apprends, à mes dépends ! 

Nicolas
21 janvier 2015

Damen med brytning - La dame à l'accent

Cette couverture fictive devrait-elle vraiment faire rire ?
crédits : Nicolas Martinez

Oui, oui d'accord, on est tous, on est tous... Quelqu'un. Bon, ça va, on a compris. Hé bien moi, aujourd'hui, et je le dis haut et fort, je suis Eva Joly ! (Au sens figuré, je vous prie).

photo : Stéphanie Calombe (nrk.no)
Je m'explique. Eva Joly, 71 ans, née Gro Eva Farseth (On ne s'étonnera pas que Gro Farseth ait pris son deuxième prénom ainsi que son nom d'épouse du francais Pascal Joly, pour embrasser la brillante carrière de juge d'instruction internationale qu'on lui connait, ainsi que sa carrière... moins brillante de politicienne écologiste chez Les Verts), dans le quartier populaire de Grünerløkka à Oslo, présente un parcours  qu'il est bien difficile de ne pas qualifier d'exemplaire...
Après avoir étudié le francais à l'Université d'Oslo, Eva Joly décide partir pour la France à l'âge de 18 ans comme fille au-pair, peut-être déçue de n'avoir fini que 3e au concours Miss Norvège cette année-là (!?). Après quelques temps passés en France, où elle s'est marriée au fils aîné docteur de sa famille d'accueil française, avec qui elle a 2 enfants, Eva obtient à l'âge de 24 ans la double nationalité francaise et norvégienne. Elle poursuit ensuite des études de droits à la Sorbonne, et embrasse, quoi que quelque peu tardivement, une carrière dans la magistrature, où elle effectue une carrière exemplaire - toujours en France. Devenue juge d'instruction en 1990, elle instruit des affaires nationales mageures (Voir affaires Elf, Tapie...)
Enfin, en 2001, ca fait maintenant près de 40 ans qu'elle vit en France, soit plus des deux tiers de sa vie, dont 34 en tant que citoyenne francaise. Suite au suicide de son mari, et à la résolution de l'affaire Elf, elle décide de partir en exil pour la Norvège, un pays qu'elle avait quitté jeune, pour ne "jamais" y retourner. Elle se met alors au service du gouvernement norvégien, avec lequel elle collabore quelques années. Mais, et alors qu'elle est à ce stade devenue un personnage public francais à part entière, elle se rend probablement immédiatement que son statut en Norvège, ainsi que sa grande expérience accumulée en France, ne lui sont d'aucun secours. De retour dans son pays d'origine, elle arrive dans un pays qui n'est vraiment plus le sien : un peuple régi par une monarchie constitutionnelle, et vouant une fierté sans limite envers sa famille royale, son gouvernement, ses acquis sociaux, ses performances économiques, son équipe nationale de ski de fond, de handball féminin, son drapeau, ses bâteaux, ses chalets d'hiver... Bref, envers absolument TOUT ce qui le caractérise. Eva, étrangère dans son propre pays, réalise bien vite qu'y changer les choses sera totalement impossible. Elle y est devenue la francaise de Norvège. 
Après quelques années, puis une petite transition en Islande, où elle travaillera pour le gouvernement post-crise de 2008, elle retourne en France, pour entamer la campagne présidentielle de 2012 à la tête des Verts. 
Bon, la suite, on la connait : discours décevants, français peu convaincus,... Accent moqué. Le parti réalisera un score très faible (2,31% des votes), et même si tout ne peut pas être mis sur le fait qu'il se soit agit d'une personne de nationalité étrangère, femme de surcroît, il est certain que son origine étrangère a joué un rôle dans son dénigrement par la majeure partie de la classe politique francaise, encore bien patriarchale et solide sur ses bases. Avec certains politiciens allant lui contester la légitimité de se présenter à ces élections en temps qu'étrangère (Faut-il rappeler qu'à ce stade, ca fait 45 ans qu'elle a obtenu sa nationalité française ?), qui ne comprend pas vraiment les enjeux et les réalités de la France, qui ne connait pas les Français. Certain allant même jusqu'à clamer ouvertement qu' "il est temps pour elle de rentrer en Norvège" (député Lionel Tardy). Enfin, après cet échec cuisant qu'elle relativise comme elle peut, Eva Joly se remet au travail, étant toujours députée Européenne pour Les Verts (Réélue en 2014), et repart "pour de nouvelles avcentures"...

Enfin bref, là où je veux en venir, c'est qu'à la base, il n'est pas évident qu'une personne, expatriée dans un pays étranger, loin très loin de ses racines, arrive à obtenir la reconnaissance de la part de celui-ci. À l'étranger, l'expat (Je m'inclue dans le lot) a un statut à part, et l'expat' norvégienne en France qu'est Eva Joly a connu ce que tout expat' connait après un certain temps : Plus vraiment considéré comme de son pays d'origine après un temps, il ne devient cependant jamais vraiment totalement rattaché à son pays d'adoption, devenant une espèce d'hybride international. Nettement plus câlé sur la société française que n'importe quel autre Norvégien au monde, dans le cas d'Eva Joly, et plus experte de la culture Norvégienne que n'importe quel Français. Cependant, elle est reniée des 2 car "Ce n'est pas aux Français de donner des leçons aux Norvégiens et... Ce n'est pas aux Norvégiens de donner des leçons aux Français".
Amis expats, voilà ce qui vous attend probablement ! Ce qu'on attend de nous, dans les cas heureux où le xénophobisme ne se fait pas sentir, c'est que l'on s'adapte, que l'on ne critique pas ouvertement le système national et l'ordre établi. En bref, que l'on ne moufte pas. Dans la grande majorité des cas, c'est d'ailleurs comme celà que ça se passe. Combien de millions de non-moufteurs, ayant passé parfois des dizaines d'années dans un pays qui n'est pas le leur, pour une Eva Joly, qui dit tout haut ce qu'elle pense, comme par exemple, et c'est son droit, qu'organiser un défilé militaire pour le 14 juillet est d'un autre temps, surtout pour une démocratie moderne. Repensant probablement aux processions pacifiques des orchestres des différentes écoles norvégiennes qui défilent dans les rues le jours de la fête nationale norvégienne du 17 mai. Bien sûr, elle a par là raté, en émettant ce genre de proposistion, une partie du poids sur les consciences qu'a encore et toujours notre patrimoine culturel, mais c'est malgré tout un point de vue différent, qui devrait donc être vu comme enrichissant, et non comme illégitime.   

Bernadotte, un autre "expat" passé dans la posterité !
Ce qui me fait d'ailleurs penser à un autre expat' majeur de l'histoire commune franco-scandinave : Jean-Baptiste Bernadotte, le grand maréchal d'Empire, ami fidèle de Napoléon, qui connu une ascension fulgurante et finit comme Karl XIV Johan, roi de Suède. Arrivé en Suède, pays qui lui était auparavant quasiment inconnu, il a pourtant tout mis en oeuvre pour garantir le bien du pays. La perspective avec laquelle il voyait les choses était, à l'instar d'Eva Joly, très différentes de son pays d'adoption. Pour lui, point de millénaire entier de conflit avec la Russie, point d'attachement particulier à la Finlande, dérobée par celle-ci quelques années plus tôt. Ainsi, et alors que les Suédois attendait de lui qu'il démarre une guerre de reconquête contre la Russie, le nouveau roi de Suède se fit grand ami du tsar de Russie, dont il s'assura le soutien pour conquêrir... la Norvège, tiens, la boucle est bouclée, et ce, après avoir déclaré une guerre symbolique à son allié de toujours Napoléon, pour défendre son pays d'adoption, la Suède, qu'il a su adopter aussi bien que celle-ci l'a adopté, au sein même de son Histoire.
En d'autres termes, ce genre de cas, encore très isolé me fait penser que nous tous, expats, sont autant d'autres Eva Jolys, de Bernadottes. Que s'adapter à son pays d'adoption est primordial, mais que nous aussi, nous avons notre notre mot à dire sur ce qu'il se passe autour de nous, parce que nous en sommes aussi les acteurs. Et que même, ce mot dit peut changer, améliorer les choses, qui sait ? En tout cas personne, si il n'est jamais exprimé...


Nicolas M
15 janvier 2015

Parce que vous le Valhallez bien !

C'est le nez plongé dans mes bouquins d'histoire scandinave, que j'étudie à la Göteborgs universitet (Une traduction est-elle vraiment nécessaire ?), pour le "fun", que je me rends compte des limites des connaissances populaires de l'Histoire de nos voisins du nord, en France, que nos cours d'Histoire mentionnent tout juste, pour les qualifier de hordes de Vikings venus pour tout casser et piller chez "nous", les Franc(ai ?)s. Alors parce que la période viking est vraiment mal connue par la plupart d'entre nous, et surtout parce que vous le Valhallez bien (Bientôt, oui bientôt, vous pourrez rire à ce jeu de mot douteux !), voilà que je me mets en tête de réaliser un petit abécédaire* sur les hommes du Nord, qui n'étaient pas les sauvages sanguinaires qu'on pense.

*La question de quel abécédaire choisir me pose une colle : de A à Z, ou bien de A à Ö pour l'alphabet suédois et islandais ? De A à Å plutôt ?... Cette dernière alternative plairait probablement à ce cher Harald hårfagre ("À la belle chevelure", voir photo !), premier roi de Norvège, en pleine ère viking, dont c'est l'alphabet national ! 

Sur ce, à plus !

/Nicolas
12 janvier 2015

Le calme après la tempête

Inondations à Göteborg
crédits : Göteborgs-Posten www.gp.se

Pont d'Öresund
crédits : se.oresundsbron.com
Tempête médiatique ces derniers jours, certes, mais tempête *météorologique* "Egon", aussi, ici, le week-end dernier, dans le sud de la Scandinavie, à Göteborg y compris, où inondations et vents violents ont causé quelques dégats mineurs. Cependant, entre Skåne (la "Scanie") et le Danemark, la mer à ce moment là étant déchainée et l'Öresundsbron (Pont d'Öresund) reliant la Suède au Danemark (Rappelez-vous, il est au centre de la formidable série suédo-danoise Bron->) a dû être fermé à la circulation, bloquant tous les automobilistes de part et d'autre de la frontière dano-suédoise pour la nuit.

Titre de l'article traitant de ce fait divers-princier dans le journal suédois Aftonbladet
En danois dans le texte : "Putain mec, le pont est fermé !"

Bon, la grande majorité d'entre eux n'a eu d'autre choix que de rester sur place et passer la nuit dans leur voiture, à une personne près ; En effet, sa Majesté le prince héritier de la couronne danoise Frederik (prononcé en danois "Fre-errigue", essayez avec une pomme de terre chaude dans la bouche), lui a ordonné que le pont soit rouvert pour le laisser passer lui, narguant au passage tous les automobilistes coincés là pour la nuit. Provocant ainsi probablement le genre de réaction retranscrite dans le titre d'un article du journal suédois Aftonbladet, en danois dans le texte : "For helvede man, broen var lukket!", ce qui se traduit mot pour mot et sans censure (Liberté d'expression oblige) par : "Putain mec, le pont est fermé". Pas le genre de titre d'article que l'on s'attend à trouver dans un journal comme le Monde mais liberté d'expression ou non... Est-ce qu'on devrait vraiment ?

Margrethe II de Danemark
crédits : Kongehuset
L'épilogue est plutôt positif, puisque la Cour danoise a par la suite présenté ses excuses et, je cite, reconnu qu' "avoir accepté ce traitement de faveur était une erreur". L'histoire ne dit pas si Fre-errrigue, 46 ans, s'est bien fait remonter les bretelle par sa môman la reine Margrethe II de Danemark...

Nicolas, depuis Göteborg, Suède

Paris, London, Göteborg,. hela världen är Charlie.


Hier, dimanche 11 janvier 2015, Paris, la France, ainsi que le
monde tout entier, a connu un rassemblement sans commune
mesure, et qui n'aura échappé à personne. En hommages aux 17
victimes de ces terribles attentats, pour la paix, la liberté
d'expression, et la tolérance envers tous... Le monde est Charlie et
Göteborg aussi (Voir photos en début et fin d'article, où vous
pourrez jouer au jeu populaire de "Où est... Nicolas").

I går den 11:e januari blev det alltså dags för en jättesamling för att protestera mot terrorismen och hedra minnet av de 17 journalister, poliser, muslimer, judar, franska medborgare, världsmedborgare... Ja, det kunde verkligen varit vem som helst av oss.
DÄRFÖR menar jag att ALLA som delar dessa idealen av yttrandefrihet, tolerans mot alla oberoende av religion, härkomst eller politiska åsikter, har full rätt att kalla sig för "Charlie". För det är VI som har det inte alltid så lätta ansvaret att försäkra sig att sådana som karikatyrtecknarna på Charlie Hebdo alltid kommer få uttrycka sig och kritisera fritt vem och vad som helst utan att riskera att bli massakrerade....

Det som hände må varit enormt oroväckande för var och en fransman, ack vilken tröst det är att inse att vi än en gång inte stod och grät ensamma utan hela resten av världen gjorde det med oss. Alltså, om än Paris stora gator fylldes igår av rekordmånga (en och en halv miljon) människor från världens alla håll, samt rätt så många statschefer, för en patriotisk marsch, så var fallet på hela av resten av Frankrikes gator (Mer än 4,5 miljoner människor), men även runt omkring i världen! Såsom här, i Sverige, där bl.a. Stockholmare och Göteborgare (Främst fransmän men inte bara) samlades i sina respektive städer, på Sergels torg och Götaplatsen... Er ödmjuke tjänare var med på Götaplatsen, såsom 1500 andra Göteborgare, som ni får se på några av dessa bilder tagna ur dagens Göteborgs-Postens och Expressens artiklar om evenemanget:
Expressen av denna måndag 12 januari 2015


Manifestation Charlie Hebdo på Götaplatsen
credits: Göteborgs-Tidning
Je suis Charlie
credits: Expressen
Farewell, and good luck.

/Nicolas
10 janvier 2015

Je suis Charlie.


#jesuischarlie
Je ne vous apprends rien, ces derniers jours ont marqué toutes les consciences, choquant  dans un premier temps le peuple francais tout entier, le laissant sans voix... Qu'exprimer ses opinions, que ce soit par écrit ou sous la forme de dessins satiriques, que ce soit objectivement drôle ou non, sérieux ou plein de dérision, engagé ou bien de la provocation pure... Rien, non rien ne peut justifier un tel acte de barbarie pure. 
MAIS.
La réaction de colère et d'incompréhension, de désespoir aussi, ressentie dans un premier temps, a cependant très vite cédé la place à quelque chose de bien plus noble : Un élan national, un rassemblement instinctif de tous les francais sous les mêmes couleurs. Événement trop rare pour être ignoré. À celà faut-il encore ajouter l'élan de compassion sans précédent - récent - du reste du monde, ayant comme la France fait les droits de l'Homme ainsi que la liberté d'expession un combat de longue haleine. L'Angleterre, les États-Unis, l'Allemagne, la Russie, tous ont exprimé leur sympathie, leur douleur. Et ca passe bien entendu également par la Scandinavie : de Stockholm à Reykjavik, en passant par Oslo et donc... Göteborg, où je me trouve depuis septembre dernier, les hommages ne manquent pas : banderoles, drapeaux en berne, pancartes "Je suis Charlie" affichées un peu partout, entre autre sur les monuments nationaux, les mairies... Les communautés francophones basées dans les 4 coins du mondes n'ont bien sûr pas oublié leur pays, et le sentiment d'appartenance nationale est on ne peut plus fort, comme ici à Göteborg, ainsi que dans toutes les grande villes de Scandinavie et du monde, où les francais s'improvisent eux-même organisateur d'événement de rassemblement local, pour honorer la mémoire des victimes de ce massacre ainsi que pour saluer le courage des forces de polices sur place qui ont combattu au péril de leurs vies. Ca se passera donc demain, dimanche 11 janvier, dans le centre de Göteborg (Götaplatsen) à 15h, en même temps qu'à Stockholm, et bien sûr, que le rassemblement principal de Paris.

C'était tout pour aujourd'hui, portez vous bien.

Nicolas
6 janvier 2015

Bonne année 2015 !

Hej à tous et... BONNE ANNÉE 2015 à toutes et à tous !! 

Feux d'artifices du réveillon du nouvel an depuis les quais de Göteborg
Göteborgs-Postens fyrverkerier på nyårsafton i Göteborg

crédits : Göteborgs-Posten (http://www.gp.se)
God fortsättning till alla er, mina svensk-, norsk-, dansk, isländsk- mm. språkliga läsare! Det var länge sedan sist jag något på "skandinaviska", ikke sant? Jo, hoppsan, men hör nu, en av mina nyårslöften handlar just om att jag ska skriva bl.a. en ny artikel på fritt valt skandinaviskt språk (Alternativt engelska?) varje månad! Tjoho! :-) Vi hörs alltså snart! /Nicolas

Ou comme on dit en Suède... Ah ben non, j'ai trop tardé ! Là où souhaiter une bonne année à tout le monde y compris son banquier qui vous appelle concernant un certain découvert de 3 mois (Y'a du vécu !), durant tout le mois de janvier, est totalement normal en France, les Suédois eux, bien plus pragmatiques, trouvent que ce genre de chose ne peux se souhaiter qu'au cours des 24h qui suivent les 12 coups de minuit du premier de l'an. Il s'agit donc d'être rapide si on tient à le souhaiter à tout le monde ! Durant les jours qui suivent cependant, on peut malgré tout se souhaiter un "God fortsättning!", soit une bonne... continuation (?!). Oui, je crois  déjà vous avoir parlé du côté taciturne du Scandinave. Hé bien là, avec "God fortsättning", on a un long discours sur à quel point on souhaite une année prolifique, une bonne santé, une bonne réussite dans tous ses projets et sa (ses ?) relations amoureuses... En DEUX MOTS !! C'est fort ça, applåd (=applaudissement) s'il vous plait !

Enfin, avant de vous quitter, je tiens à partager avec vous quelques-uns de mes nyårslöften (bonnes résolutions pour la nouvelle année) ! 

-A partir de dorénavant (pléonasme volontaire please), le blogg va pouvoir reprendre un rythme plus régulier (Hurra-ter). 
Premiers rayons de soleil sur la nouvelle année - Göteborg, Suède
Årets första solstrålar över Göteborg

crédits : Nicolas M
-Les Mots du Jours, qui était un concept que j'avais pensé sous la forme d'un hebdomadaire, ne fonctionnait pas si bien dans la durée, d'où leur disparition depuis quelques temps. Rien n'empêche bien entendu que quelques articles traitent de mots ou expressions suédoises à l'avenir. Mais la chose perd son caractère "régulier" (terme qui qualifit du reste plutôt mal ce blog depuis sa création ou presque !). 
-Je prévois de publier 4 articles par mois, sur aussi bien l'actualité que la culture scandinave dans son ensemble
-Ce blog revendicant un certain nombre de lecteurs Scandinaves, j'ai décidé qu'1 des 4 articles mensuels serait rédigé dans une langue langue scandinave de mon choix, suivant l'humeur et le sujet. 


Vue depuis les hauteurs de Göteborg
crédit : Nicolas M
Le programme s'étoffera probablement avec le temps, mais en voilà déjà la base !

Je vous souhaite à présent une heureuse année pleine de succès, une santé de fer, une bonne réussite dans...  Bref, BONNE CONTINUATION ! (Oh que cette expression est pratique !)

À très bientôt !

/Nicolas